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Intégration des IUFM et mastérisation de la formation
Article publié le dimanche 3 février 2008.
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Le SE-UNSA a été reçu le 23 janvier, dans le cadre d’une audience fédérale, par le cabinet de Valérie Pécresse.
A l’ordre du jour, l’intégration des IUFM dans l’université et la mastérisation de la formation.

Intégration des IUFM dans les universités
La délégation fédérale a rappelé que les IUFM offraient cette particularité de déléguer à l’Université la formation de fonctionnaires de l’État après concours. Elle a souligné l’intérêt d’associer l’ensemble des universités d’une même zone géographique — et pas seulement l’université d’accueil — à la formation des enseignants
 
Conditions de l’intégration
Nous avons souligné que les intégrations s’étaient plutôt déroulées de manière satisfaisante, et plus encore lorsqu’elles avaient été préparées en amont par des groupes de travail intégrant les personnels. Toutefois, il est nécessaire de suivre encore la mise en place technique du processus. La délégation a insisté sur la nécessité de gérer au mieux et en concertation les « mobilités » des personnels, notamment dans les cas de l’intégration de l’IUFM de Rennes. Elle a insisté sur la nécessité de maintenir les sites départementaux, dans une logique d’aménagement du territoire et d’accès à une formation continue qui devrait être considérablement développée.
 
Elections des usagers
L’intégration pose un problème particulier concernant les élections des usagers (mandat de deux ans peu compatibles avec les contraintes de la formation). Nous avons formulé la demande, comme cela existe pour les IUT, d’une section spécifique concernant les IUFM dans le Code de l’éducation permettant de régler cette question électorale mais aussi de prendre en compte la spécificité des IUFM (attribution de moyens fléchés, notamment).
 
Formateurs de terrain
Nous avons rappelé la nécessité de reconnaitre les formateurs de terrain comme des formateurs à part entière. Nous avons insisté sur la nécessité de faire évoluer la certification des EMF dans le sens d’une certification de nature universitaire. Nous avons plaidé pour qu’une telle certification soit étendue aux personnels formateurs de terrain du second degré.
 
IUFM d’outre-mer
La délégation a évoqué enfin la question des universités ultra-marines pour lesquelles nous souhaitons une concertation, en soulignant en particulier les difficultés mesurées en Guyane, Guadeloupe, Martinique qui appellent des réponses appropriées. Le ministère est à la recherche de solutions adaptées qui permettraient une intégration universitaire tout en maintenant les sites IUFM actuels.
La formation des maîtres et ses évolutions possibles
Nous avons rappelé l’attachement fort des collègues à l’égalité de niveau de recrutement et de certification de tous les enseignants. L’intégration des IUFM dans les universités ne saurait être un motif de « décrochage » des conditions de recrutement et donc de rémunération entre les enseignants du premier et du second degré.
 
Quelle place pour les concours ?
La place des concours a fait l’objet d’un long développement avec le cabinet de la ministre. Nous avons exposé les différentes raisons qui nous conduisaient à exclure formellement le recrutement après master : problème de démocratisation de l’accès au métier pour les étudiants, prise en compte dans des carrière désormais plus longue de l’année de stage à l’IUFM, crainte d’un cycle de master totalement pollué par le bachotage d’avant concours.
Le SE-UNSA a exposé ses propositions :
- épreuve d’admissibilité après la licence (en septembre), avec une proportion d’admissibles calibrée en fonction des prévisions de concours
- épreuve d’admission en fin de première année, en juin. Ainsi, l’épreuve d’admission pourrait être davantage professionnalisée, les éléments « académiques » ayant été vérifiés par la licence ou les épreuves d’admissibilité. La continuité sur deux ans (année d’admissibilité + année de stage) serait ainsi davantage réalisable. Sans être l’idéal, ce système présente l’avantage d’être immédiatement opératoire et de présenter de bien moindres inconvénients qu’un concours repoussé après la licence.
 
Intégrer la formation dans un parcours universitaire
Nous avons dit que dès lors que l’on intégrait l’IUFM dans l’université, il fallait être cohérent et intégrer la formation des enseignants et des personnels d’éducation dans le parcours du LMD. En amont, cela doit se concrétiser par la mise en œuvre de modules de préprofessionnalisation durant le parcours de licence. En aval du concours, il faut aller vers une « mastérisation » de la formation. Le SE-UNSA s’inscrit dans la logique d’une double certification : validation de la « capacité à exercer » délivrée par l’État-employeur et master (plutôt orienté « métiers de l’éducation ») délivré par l’université. Cela permettrait de faciliter la réorientation professionnelle pour ceux qui, ayant suivi ces études n’auraient pas été reconnus aptes à enseigner.
Le cabinet nous a confirmé la mise en place d’un groupe de travail sur la mastérisation de la formation des enseignants.
 
Informer les formateurs
Vous trouverez en PJ une fiche communication à diffuser largement auprès des formateurs (maîtres formateurs, conseillers pédagogiques, professeurs d’IUFM…).
 

 


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