Nous sommes réunis aujourd’hui pour étudier la formation continue proposée aux collègues du département.

Cette formation continue est un droit. Sur son site, le  ministère de l’Education nationale l’affirme: «La formation continue représente pour chaque agent un droit. Elle lui permet de développer ses compétences pour exercer avec plus d'efficacité les missions qui lui sont confiées.» Il est précisé que cette formation peut se faire par le biais du Droit Individuel à la Formation, par celui du congé de formation professionnel et par le PAF.

Dans les textes, ça fonctionne. Sur le terrain, la réalité est très  différente. Les collègues qui ont fait une demande de DIF ont eu une réponse négative ; ceux qui demanderont un congé de formation auront  très peu d’espoir de l’obtenir en raison d’un contingent restreint ; quant au PAF…

Cette année, aucune possibilité de faire acte de candidature à un stage ! L’administration l’a annoncé clairement  sur Iprof le 29 juin dernier : «L'ensemble de ces offres est proposé à public désigné, sans candidature individuelle».

Les animations pédagogiques proposées par les IEN ne seront pas suffisantes pour assurer la formation sur les nouveaux programmes tant en maternelle qu’en élémentaire. M@gistère ne sera  pas la solution magique : les collègues attendent une formation en présentiel et la possibilité d’échanger sur leurs pratiques.

Certes, comme cela avait été acté à la suite des différents groupes de travail menés autour de l’ASH l’an dernier, quelques jours de stages, encore trop peu nombreux, sont proposés aux maîtres de RASED et aux  psychologues scolaires . Mais il reste encore les maîtres  d’Ulis école et de SEGPA : ils  attendent eux aussi une formation continue car certains ont obtenu leur CAPA-SH depuis plusieurs années maintenant.  Pourquoi avoir limité le dispositif n°2 aux Ulis école «TED» alors que des collègues d’Ulis école «ordinaire» accueillent aussi  des élèves TED ?