Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Tout d’abord, le SE-Unsa aimerait que nous ayons une pensée pour notre collègue Olivier Boulet, décédé prématurément il y a quelques jours. Nous nous associons à la douleur de sa famille, de ses collègues et de ses élèves.

Comme l’an dernier, cette CAPD se tient très tardivement, trop tardivement. Les collègues, souvent en début de carrière,  vont être en difficulté pour  préparer leur rentrée s’ils n’arrivent pas à contacter l’école. Le SE Unsa remercie les personnels de la DIPRED et de la division informatique pour leur travail, dans un temps toujours restreint et compte tenu du manque manifeste de personnel dans ces services. Certes, les documents pour la 2^ème phase du mouvement sont arrivés à la date annoncée mais certainement pas à la date légale pour nous permettre de bien vérifier les barèmes et les propositions d’affectation en amont. Le groupe de travail préparatoire à cette instance  a tout de même permis de lister les situations particulières. Cependant, nous avions posé des questions par écrit et nous n’avons pas encore toutes les réponses.

Nous attendons donc aujourd’hui votre réponse sur le changement d’affectation intervenu sur Soissons en REP+ après la CAPD du 8 juin.

Nous avons bien noté que les collègues qui ont obtenu l’autorisation de renoncer à leur affectation ont perdu définitivement leur poste et devront participer au mouvement l’an prochain. Nous déplorons cependant n’avoir reçu qu’une liste partielle (12 sur 25) des collègues autorisés à participer au 2^nd mouvement à titre exceptionnel. Le SE-Unsa exige  Ã  l’avenir d’être informé de toute modification au fur et à mesure de manière à pouvoir exercer son rôle paritaire. Pour cette année, nous vous demandons la liste nominative des 25 collègues concernés.

Que sont devenus les postes occupés par ces collègues ? Ont-ils été injectés dans le mouvement en vÅ“u géographique, ont-ils été bloqués, sont-ils gardés en réserve pour la phase d’ajustement ? Cette opacité crée un climat de suspicion chez nos collègues qui commencent à parler de postes cachés et nous ne sommes pas en mesure de leur donner la moindre explication.

Nous n’avons toujours pas de réponse non plus à la question qui vous avait été posée  lors du CDEN du 30 juin concernant la 2^ème journée de pré-rentrée. La réponse laconique de monsieur le Secrétaire Général qui disait : « Votre souhait a bien été noté. Â» ne nous satisfait pas.

Nous espérions une réponse de votre part avant la fin de l’année scolaire. Le SE-Unsa vous demande de répondre aujourd’hui.

Concernant les postes « plus de maîtres que de classes Â», nous vous demandons de nommer à titre provisoire dès aujourd’hui, les collègues qui ont postulé même s’ils n’ont pas passé l’entretien.

De même, si des PES affectés aujourd’hui devaient perdre leur poste du fait de leur non titularisation en septembre, nous souhaitons que les collègues qui pouvaient arriver sur ces postes à la 2^ème phase du mouvement soient nommés.

Au sujet des demandes d’exeat-ineat, certains ont déjà reçu une réponse positive, d’autres sont encore dans l’attente. Nous souhaitons que vous accordiez un maximum d’exeat rapidement. Lors de la CAPD précédente, nous vous avons également signalé la situation des 2 PES  en transfert de scolarité cette année dans l’Aisne : ils attendent encore aujourd’hui votre  décision pour savoir s’ils peuvent intégrer l’Aisne par échange. Quelle est votre réponse ?

Cette année, 115 PES vont être accueillis dans notre département. Le ministère a aussi donné l’autorisation de recruter des stagiaires sur la liste complémentaire, ce dont nous nous félicitons. Ces jeunes enseignants, il va falloir les suivre dans leur formation. Le mouvement laisse apparaitre un nombre conséquent de postes vacants dans les écoles d’application. Les PEMF vont être submergés. Cette fonction a perdu beaucoup de son attractivité. Que comptez-vous faire pour y remédier ? Dans l’attente, le SE-Unsa vous suggère de solliciter les maîtres formateurs dormants volontaires pour pouvoir assurer la formation dans de bonnes conditions.

A la suite des différents groupes de travail menés dans l’année, vous avez décidé que l’ASH serait la priorité départementale. Au vu des postes attribués à des collègues non spécialisés lors des deux phases du mouvement, pas moins de 75 courriers de motivation vous sont parvenus pour occuper ces postes. Vous avez là un potentiel non négligeable à exploiter pour mettre en place dès l’an prochain une formation ASH sur le site de Laon. Le SE-Unsa vous demande de promouvoir dès la rentrée toutes ces formations et d’éviter les dysfonctionnements de cette année.

La circulaire Ulis qui devrait entrer progressivement en application à partir de la rentrée 2015 prévoit qu’un personnel assurant les missions d’auxiliaire de vie scolaire collectif (AVS-Co) soit affecté dans toutes les Ulis d’école. Pouvez-vous nous assurer que ce sera le cas dans notre département ?

Des collègues exerçant en CLIS 1 nous informent que des élèves autistes ou atteints de troubles envahissants du développement sont affectés dans leur classe à la rentrée prochaine.

Nous aimerions savoir comment l’orientation de ces élèves est définie. Quels sont les critères d’affectation pour la CLIS TED et la CLIS 1 ?

D’autre part, nous aimerions être destinataires de la liste des élèves orientés CLIS par la MDPH qui sont encore dans les classes ordinaires ainsi que les élèves orientés IME qui sont dans les CLIS ou les classes ordinaires.

Par ailleurs, le SE Unsa souhaite connaître le nombre de directeurs d’école de 1 à 3 classes qui n’ont pas bénéficié de la totalité des 4 jours de décharge administrative prévus par la législation. Nous vous demandons de reporter ces journées à la rentrée scolaire.

Nous souhaitons aussi être destinataires de la liste des collègues accédant à la hors-classe lorsqu’elle sera mise à jour (avec les départs à la retraite effectifs), ainsi que la liste des collègues ayant fait valoir leur droit à pension.

Enfin, nous souhaitons à tous d’excellentes vacances même si pour le personnel de la Dipred il reste encore un gros travail à fournir pour placer le plus humainement possible, comme ils savent le faire,  les 68 collègues sans affectation.