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20 FEVRIER 2007
Article publié le mardi 20 février 2007.
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CTPD du 20 février 2007

Déclaration préalable de l’UNSA EDUCATION

 

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,


Vos propositions de carte scolaire confirment ce que laissait prévoir le budget de l’Education nationale contesté par la grève du 18 septembre 2006.

 

L’opération Kärcher de la déscolarisation des deux ans continue.

192 Ă©coles maternelles et primaires sur 366 (52 .45 % ) ne scolarisent plus les enfants de deux ans (politique soutenue par le gouvernement en place depuis 2002).
Cette année ,17 nouvelles fermetures de classes dans les écoles maternelles et primaires vont refouler aux portes de l’école près de 200 enfants de deux ans.
Un rapport de l’INSEE de janvier 2007 reconnaît, comme toujours, la valeur de l’école maternelle et y voit même un rapport avec la fécondité de la France qui est la plus forte en Europe.


Le nombre d’élèves par classe nous ramène vingt-cinq ans en arrière

Alors que les luttes syndicales de nos prédécesseurs avaient permis d’obtenir pour les fermetures et les ouvertures une moyenne de 25 élèves par classe en élémentaire et une moyenne de 28 en maternelle avec les deux ans, Monsieur l’Inspecteur d’académie, lié par une dotation ministérielle nulle (0 poste pour l’Aisne), vous retournez vingt-cinq ans en arrière en proposant des seuils de 28 en élémentaire et de 33 en maternelle avec les deux ans pour les ouvertures (écoles maternelles avec plus de 5 classes ;écoles élémentaires avec plus de 4 classes)
Après les saignées successives de suppressions de postes (123,5depuis trois ans),15 écoles maternelles fonctionneront avec des classes de plus de 28 élèves, 65 écoles élémentaires ou primaires avec des classes de plus de 25 élèves. Cette carte scolaire en ajoute 29 nouvelles : 7 maternelles et 22 élémentaires ou primaires.
Plus de cent écoles dans l’Aisne se retrouvent avec des effectifs par classe au-delà d’une limite acceptable.
Pus que jamais, nous tenons à rappeler la revendication du SE-UNSA qui est d’aboutir à un seuil maximum de 24 élèves par classe en maternelle et élémentaire, 20 élèves par classe dans les quartiers défavorisés .



Des écoles en réseau ambition réussite également touchées

2 écoles à St Quentin et 1 à Soissons reconnues par le ministère de l’ Education Nationale comme faisant partie de réseaux ambition réussite vont se retrouver avec des moyennes par classe supérieures à la moyenne générale du département de l’Aisne. La volonté politique très affichée médiatiquement de « Donnez plus à ce qui ont moins »est désavouée. Ne laissez pas transformer des écoles ambition réussite en écoles ambition échec.
Le remplacement des enseignants atteint un seuil critique :
Si pour la communauté éducative, la carte scolaire se traduit en fermetures ou ouvertures de classes, elle doit permettre aussi de créer des postes suffisants pour les remplacements des enseignants.
De plus en plus d’enseignants même pour des congés prévisibles (congés de maternité, de paternité) ne sont plus remplacés correctement. Une enquête lancée par le SE-UNSA dans les écoles est significative. (Plus de 100 jours non-remplacés dans le Saint-Quentinois au mois de janvier).


Pour les élèves en difficultés, en situation de handicap ou atteints de troubles de la santé : des formations et des créations de postes sont nécessaires
A la rentrée 2007, 110 postes spécialisés ont été attribués à des personnels non spécialisés.
La formation initiale et continue d’enseignants spécialisés doit être prévue et amplifiée. Des postes sont à créer pour accueillir dans de bonnes conditions les élèves mal voyants, mal entendants, handicapés moteurs, autistes etc..


Des fusions d’école sont non recevables :
Pour le SE-UNSA,les fusions d’école peuvent être mises à l’étude lorsque :
- un des postes de direction est vacant.
- les deux conseils de maîtres ont donné leur accord.
- les bâtiments des écoles sont sur un même terrain d’assiette.
- les deux Ă©coles sont de mĂŞme nature.


Sans oublier la formation continue réduite à sa portion congrue faute de postes suffisants de brigades de formation continue et the very important imbroglio de l’enseignement des langues vivantes.


Au-delà de ce constat très amer de la situation dégradée des moyens donnés par M. De Robien à l’Education nationale, lors de ce CTPD , nous défendrons toutes les écoles concernées par cette carte scolaire, en respectant nos mandats et en souhaitant que notre voix consultative soit prise en considération.

 
 
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