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SE-UNSA 01


 Par SE001
 Le  mercredi 8 février 2023

Quels effets de l’augmentation du SMIC au 1er janvier 2023 ?

 
L’augmentation du Smic au 1er janvier 2023 se répercute sur les salaires les plus bas des agents d’État sous contrat de l’Éducation nationale. 
 
 
Pour les AESH
 
Depuis le 1er janvier 2023, suite à l’augmentation du SMIC, la rémunération minimale dans la fonction publique ne peut être inférieure à l’indice 353. Selon les rectorats, les AESH à l’échelon 1 ou 2 sont soit rémunérés à l’indice 353, soit bénéficient d’une indemnité différentielle.
Les autres indices de la grille sont inchangés.

L’avis du SE-Unsa :

Nous continuons à dénoncer le rattrapage de la grille de rémunération par les augmentations successives du traitement minimum, rendant ainsi les 2 premiers échelons obsolètes.

 
Pour les AED
 
Depuis le 1er janvier 2023, suite à l’augmentation du SMIC, la rémunération minimale dans la fonction publique ne peut être inférieure à l’indice 353. Selon les rectorats, les AED à l’indice 325 bénéficient d’une indemnité différentielle. C’est cette indemnité qui sera réévaluée.
 
 
Pour les contractuels
 
Les contrats signés à partir du 1er janvier 2023 tiennent compte de cette augmentation.
 
Les contractuels ayant un contrat antérieur au 1er janvier 2023 et indiquant un indice majoré inférieur à 353 percevront une indemnité différentielle.
 
L’avis du SE-Unsa
 
Cette augmentation du minimum de traitement était indispensable mais n’est pas suffisante pour compenser la perte du pouvoir d’achat des personnels les plus mal rémunérés de notre ministère.
 
En effet, la question du niveau de l’inflation s’inscrit dans la durée, la part que représentent dans les budgets les plus modestes l’énergie, le logement et l’alimentation sont précisément les domaines les plus impactés par l’augmentation des prix.
 
La revalorisation de 3,5% du point d’indice de juillet n’a pas suffisamment pris en compte ces éléments, et ne va pas résoudre les difficultés de plus en plus importantes à attirer des contractuels ce qui, in fine, met en difficulté importante de plus en plus fréquemment la continuité du service public.
 
Si le montant de l’enveloppe de l’augmentation de 3,5% n’est pas anecdotique, il ne compense malheureusement ni le niveau actuel de l’inflation sur un an, ni le décrochage induit par le gel du point d’indice depuis 2010.