Le
texte relatif au Pial et à son fonctionnement semble simple. Au
SE-Unsa, nous demandons l’application entière de ce texte et les moyens
de le faire fonctionner.
Un cadre et des missions clairs
Les
élèves en situation de handicap ont des droits à l’accompagnement qui
sont ouverts et notifiés par la MDPH. Ces notifications sont
transmises au responsable du Pial qui prend note, recense les besoins et
obtient le recrutement du nombre d’AESH nécessaire et suffisant pour
couvrir l’ensemble des besoins des élèves du Pial. Le coordonnateur se
charge ensuite d’accorder les emplois du temps, entre besoins notifiés
et AESH recrutés. La structure est cohérente et construite autour de
cadres et de missions clairs.
Dégradation de l’acompagnement et des conditions de travail des AESH
Si
le Pial n’est pas le problème, comment expliquer la dégradation
généralisée des conditions de travail des personnels mais aussi celle de
l’accompagnement reçu par les élèves ?
C’est
le manque de personnels AESH qui est à l’origine des dysfonctionnements
que nous observons et que vivent nos collègues. Le coordonnateur est
contraint de modifier, rationaliser, redistribuer les personnels pour
tenter de répondre aux besoins des élèves. En vain.
Pourquoi
un tel manque d’AESH ? Deux explications sont possibles : soit il n’y a
pas de candidats et les emplois restent vacants, soit il y a des
candidats mais plus d’argent pour les rémunérer.
Quelles solutions ?
Dire Non au Pial est un slogan facile qui ne permettra pas de résoudre les problèmes des personnels et des élèves.
Pour
le SE-Unsa, il est urgent d’augmenter l’attractivité du métier
d’AESH en améliorant la rémunération mais aussi les conditions
d’exercice, et il est également urgent que l’État respecte les droits
des élèves en situation de handicap en assumant l’augmentation des
enveloppes budgétaires.