Le
Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) est un salaire
minimum auquel prétend chaque salarié. Les agents publics sont rémunérés
en fonction d’un indice. Il existe donc pour eux aussi un indice
minimum de traitement en adéquation avec le Smic. Le SE-Unsa vous
décrypte les conséquences de l’augmentation du Smic
La
rémunération brute d’un agent public occupant un emploi à temps complet
ne peut pas être inférieure au montant du Smic brut, soit 1 603,15 €
après revalorisation au 1er janvier 2022.
Par
conséquent, l’indice minimum de traitement des agents public est
actualisé en conséquence et fixe donc l’indice majoré à 343.
Les
enseignants-CPE-PsyEN contractuels à temps complet sont désormais
rémunérés selon un indice majoré minimum de 343 soit un mensuel brut de
1607,30 €.
Tous les nouveaux contrats signés depuis le 1er janvier 2022 doivent donc respecter cet indice minimum.
J’ai un contrat antérieur au 1er janvier 2022
Si
votre contrat indique une rémunération sur un indice majoré inférieur à
343, vous percevrez une indemnité différentielle équivalente au nombre
de points d’indice manquants.
Exemple :
Je suis à l’indice majoré 337, il me manque donc 6 points.
La
valeur brute du point d’indice étant de 4,68602 € pour un agent à temps
complet, j’aurai une indemnité différentielle mensuelle brute de 6 x
4,68602 € = 28,12 €
L’avis du SE-Unsa
Le
gel de la valeur du point d’indice depuis février 2017 oblige le
relèvement sytématique du traitement minimum de la Fonction publique. En
conséquence le ministère doit verser des indemnités différentielles.
Le
SE-Unsa réclame un dégel du point d’indice, première étape
indispensable pour enrayer cette perte du pouvoir d’achat des agents
publics. Le SE-Unsa porte aussi la nécessité de revaloriser les
rémunérations des contractuels pour que la profession devienne à nouveau
attractive.
>> Pour tout comprendre sur votre rémunération de contractuels : https://enseignants.se-unsa.org/Ma-remuneration-de-contractuel