L’augmentation du Smic au 1er mai 2023 s’est répercutée sur les salaires les plus bas des agents d’État sous contrat de l’Éducation nationale.
Pour les AESH
Depuis 1er mai 2023, suite à l’augmentation du Smic, la
rĂ©munĂ©ration minimale dans la fonction publique ne peut ĂŞtre infĂ©rieure Ă
l’indice 361. Les AESH aux Ă©chelons 1, 2 ou 3 sont donc rĂ©munĂ©rĂ©s Ă
l’indice 361.
Les autres indices de la grille restent inchangés.
Les autres indices de la grille restent inchangés.
L’avis du SE-Unsa :
Nous continuons à dénoncer le rattrapage de la grille de rémunération par les augmentations successives du traitement minimum, qui rend les 3 premiers échelons obsolètes et provoque un tassement de la grille sur 8 échelons au lieu de 11.
Pour les AED
Depuis le 1er mai 2023, suite à l’augmentation du Smic,
la rémunération minimale dans la fonction publique ne peut pas être
inférieure à l’indice 361. Les AED en CDD rémunérés à l’indice 325
bénéficient déjà d’une indemnité différentielle. C’est cette indemnité
qui a été réévaluée.
Pour les AED en CDI rémunérés à l’indice 362, cette augmentation de l’indice minimum de traitement a eu pour conséquence d’annuler le gain, déjà faible, dû à la CDIsation.
Pour les contractuels
Les contrats signés depuis le 1er mai 2023 tiennent compte de cette augmentation.
Les contractuels ayant un contrat antérieur au 1er mai 2023 et indiquant un indice majoré inférieur à 361 ont perçu une indemnité différentielle.
Les contractuels ayant un contrat antérieur au 1er mai 2023 et indiquant un indice majoré inférieur à 361 ont perçu une indemnité différentielle.
L’avis du SE-Unsa
Cette augmentation du minimum de traitement reste indispensable
dans ce contexte d’inflation élevée et persistante, mais n’est toujours
pas suffisante pour compenser la perte du pouvoir d’achat des personnels
les plus mal rémunérés de notre ministère.
En effet, la question du niveau de l’inflation s’inscrit dans la durée, la part que représentent dans les budgets les plus modestes l’énergie, le logement et l’alimentation sont précisément les domaines les plus impactés par l’augmentation des prix.
La revalorisation de 3,5 % du point d’indice en
juillet 2022 et celle de 1,5 % de juillet 2023 ne suffisent pas Ă
compenser le niveau actuel de l’inflation, ni le décrochage induit par
le gel du point d’indice depuis 2010.
Le SE-Unsa
et l’Unsa Fonction publique continuent à revendiquer la hausse du point
d’indice, seule mesure qui pourrait réellement compenser la perte de
pouvoir de tous les agents publics.