Direction d’école : le SE-Unsa demande la concrétisation des dispositions prévues
Article publié le mercredi 8 février 2023.
La
loi Rilhac a permis certaines avancées pour les directeurs et
directrices d’école. Pourtant, plus d’un an après sa promulgation, de
nombreuses dispositions ne sont toujours pas appliquées.
Le SE-Unsa a écrit au ministre de l’Éducation nationale pour l’exhorter à remédier au plus vite à cette situation.
Faciliter le travail des directeurs passe par la concrétisation des dispositions prévues par la loi Rilhac
Le
SE-Unsa le répète : les directeurs et directrices d’école sont des
acteurs essentiels du système éducatif. Leurs missions n’ont cessé de se
complexifier, il est donc indispensable que leur travail soit reconnu
et facilité.
La
loi Rilhac permet certaines avancées : avancement accéléré, formation
spécifique, fin des APC obligatoires, mise en place des référents
direction, élection des représentants des parents d’élèves par voie
électronique, transfert de la responsabilité de l’élaboration et de la
validation des PPMS…
Mais encore faudrait-il que ces dispositions s’appliquent réellement !
Les décrets manquants doivent être discutés et publiés
La plupart des dispositions de la loi Rilhac sont entrées en vigueur le 23 décembre 2021.
Seules trois dispositions sont en attente de publication d’un décret. Elles concernent :
- l’avancement accéléré des directeurs
- les conditions de nomination en cas de vacance d’emplois des enseignants non inscrits sur la liste d’aptitude
- les responsabilités des directeurs ainsi que les modalités d’évaluation de la fonction de directeur.
Le SE-Unsa a Ă©crit un courrier au
ministre de l’Éducation nationale pour demander que des réunions de
concertation soient menées rapidement. En effet il faut permettre aux
organisations syndicales de donner leur avis sur des projets de texte
afin que les décrets manquants soient travaillés puis publiés.
Les autres dispositions doivent être mises en œuvre par l’Éducation nationale
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l’exception des dispositions nécessitant des décrets d’application non
publiés à ce jour, la loi Rilhac doit être appliquée. Et pour ce faire,
l’Éducation nationale doit mettre la main à la pâte !
Le
SE-Unsa demande dans son courrier que le ministère élabore au plus vite
une solution de vote adéquate afin de pouvoir mettre en œuvre un
scrutin électronique au moment des élections des représentants des
parents d’élèves au conseil d’école si le directeur le souhaite.
Le
SE-Unsa rappelle aussi que l’établissement et la validation des plans
particuliers de mise en sûreté (PPMS) ne sont plus de la responsabilité
des directeurs. Il est inacceptable qu’ils soient contraints de les
réaliser alors que ces tâches ne leur incombent plus.
L’avis du SE-Unsa
La
reconnaissance et la facilitation du travail des directeurs et
directrices sont essentielles pour améliorer le fonctionnement de
l’école. Celui-ci étant l’affaire de tous, c’est l’ensemble de la
communauté éducative et des usagers de l’école qui en bénéficieront.
Il
est urgent que le ministère de l’Éducation nationale prenne toute sa
part à l’amélioration des conditions de travail des directeurs et
directrices.