Article publié le mardi 6 décembre 2022.
Depuis 1949, le 2 décembre est la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. Rappelons que cette interdiction est ancrée dans l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
L’esclavage
a été aboli en 1848 en France. Toute une partie de notre histoire y est
associée et enseignée. Malgré cela, des progrès restent à accomplir
notamment dans les départements d’outre-mer où les manuels n’expliquent
pas assez l’histoire de la population.
Mais
l’esclavage se conjugue aussi au présent. Aujourd’hui, ce sont plus de
40 millions de personnes qui subissent encore une forme d’esclavage dans
le monde. Elles sont des milliers en France. Dans 72 % des cas ce sont
des femmes ou des filles. Ce sont aussi généralement des étrangers et/ou
des mineurs qui sont exploités sous forme de travail domestique ou
industriel, de délinquance forcée ou d’exploitation sexuelle.
De
nombreuses associations luttent contre cet esclavage moderne, notamment
pour rendre visible l’invisible et aider les victimes.
Pour
le SE-Unsa, cette Journée internationale de l’abolition de l’esclavage
met en avant les valeurs universelles que nous portons, notamment
l’égale dignité des êtres humains : un principe contenu dans le premier
article du Code de l’éducation.