La
concertation annoncée par le ministre pour définir, activer les leviers
de l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale et revaloriser
ces derniers a débuté par une phase préparatoire en octobre 2022. Un des
axes porte sur la mobilité professionnelle.
Le
SE-Unsa a rappelé que la mobilité professionnelle doit être soutenue et
accompagnée pour permettre de répondre aux aspirations des enseignants,
personnels d’éducation et psychologues et construire leur propre
parcours professionnel.
Un levier pour donner des perspectives
Il
est temps aujourd’hui pour notre ministère de rattraper son retard sur
l’évolution sociétale importante qui voit des personnels de plus en plus
nombreux effectuer des carrières faites de plusieurs métiers. Le taux
de mobilité professionnelle dans notre ministère est extrêmement faible.
Le
changement du contexte d’exercice ou de fonctions constitue une
première mobilité. De l’élémentaire vers la maternelle ou du collège
vers le lycée – et réciproquement – en sont des exemples.
Dans
le cheminement d’un personnel vers une mobilité professionnelle, ces
premières mobilités peuvent aussi s’accompagner de la découverte de
nouvelles missions et fonctions ouvrant sur des perspectives nouvelles.
Elles peuvent constituer une première étape avant de changer de corps,
voire de ministère ou de fonction publique. Les aspirations
individuelles, quand elles existent, doivent trouver des réponses en
étant soutenues et accompagnées.
Pour
le SE-Unsa, la possibilité d’exercer de nouvelles missions constitue un
levier de satisfaction au travail. Le projet professionnel est bien un
élément capital dans la carrière de chacun d’entre nous.
Ainsi,
la mobilité professionnelle doit être choisie et conçue à la fois comme
un facteur d’enrichissement au bénéfice du Service public et une
possibilité d’évolution professionnelle et personnelle.
Les demandes du SE-Unsa
Parce
que la concertation qui débutera en janvier 2023 se devra d’être la
plus utile possible, le SE-Unsa a rappelé ses exigences quant à la
nécessité de :
- renforcer les dispositifs existants
pour permettre et faciliter les périodes transitoires de réorientation
professionnelle (temps partiel, disponibilité, autorisations
d’absence…) ;
- augmenter les possibilités de départ en congés de formation, rémunérés, et de leur durée sur l’ensemble de la carrière ;
- financer réellement les dispositions
relatives Ă la formation tout au long de la vie (compte personnel de
formation, VAE, bilan de compétences, périodes de professionnalisation,
reconversion) ;
- recruter des conseillers mobilité-carrière en nombre suffisant et bénéficiant d’une formation régulière ;
- accroître les possibilités de détachement ;
- rétablir l’accès par liste d’aptitude aux corps des certifiés et des professeurs d’EPS et créer l’accès par liste d’aptitude aux corps de PLP et de CPE, ainsi qu’un accès au corps de PE.
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