En
septembre 2021, le ministère de l’Éducation nationale a publié la
circulaire visant une meilleure prise en compte des questions relatives Ă
l’identité de genre en milieu scolaire. Plusieurs associations
conservatrices ont alors déposé des recours auprès du Conseil d’État
pour vider le texte de sa substance, sans succès. Ce dernier vient de
refuser les demandes d’annulation du texte.
La
circulaire du 29 septembre 2021 demandait, entre autre, aux Ă©quipes
éducatives de faciliter les changements de prénoms des élèves qui en
faisaient la demande. Cette avancée avait provoqué une levée de
boucliers de différentes associations réactionnaires. Ces dernières ont
même exhumé une loi datant de 1794 (plus précisément du 6 fructidor de
l’an II) indiquant qu’aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom,
autres que ceux exprimés dans son acte de naissance.
Le
28 septembre dernier, le Conseil d’État a rejeté cette requête en
s’appuyant notamment sur le premier article du code de l’Éducation qui
dĂ©clare que « Le service public de l’éducation veille Ă la scolarisation inclusive de tous les enfants, sans aucune distinction ».
En
plus de constituer un meilleur accès à la réussite scolaire, cette
décision va dans le sens d’un meilleur bien être des élèves concernés.
Par ailleurs, une transition sociale n’était pas forcément suivie d’une
transition médicale.
L’avis du SE-Unsa
Le
SE-Unsa considère que la circulaire du 21 septembre 2021 protège les
élèves transgenres et peut permettre d’éviter des situations de
décrochage.
NĂ©anmoins, les
enseignants ont également besoin d’être accompagnés sur ces sujets. Leur
formation doit leur permettre de mettre en œuvre les bonnes décisions
dans des situations qui se multiplient dans leurs Ă©tablissements.