Depuis le 1er
juillet 2022, le droit au congé de proche aidant dans la Fonction
publique a été élargi. Bien que ce dernier reste insuffisamment
indemnisé, son extension à de nouvelles dépendances est favorable aux
personnels.
Le
congé de proche aidant accordé aux personnes ayant besoin de temps pour
s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie
(dĂ©pendance) peut se prendre sous la forme de « temps partiel » et fait
l’objet d’une indemnisation.
Auparavant,
il était possible de bénéficier d’un congé de proche aidant pour un
proche en perte d’autonomie motrice et/ou mentale, c’est-à -dire un
proche relevant des degrés GIR 1, GIR 2 ou GIR 3 de le la grille de
classement de la dépendance.
Aujourd’hui,
il est désormais possible de bénéficier d’un congé de proche aidant
pour un proche ayant besoin d’aide pour la toilette et l’habillage ou
pour les soins corporels et les repas, autrement dit classé en GIR 4.
L’avis du SE-Unsa
L’extension
du droit au congé de proche aidant ne peut que favoriser l’équilibre
vie pro/vie perso des personnels qui ont à gérer la dépendance,
notamment de leurs parents. Si cette évolution constitue une réelle
avancée sociale, il est à regretter que ce congé reste peu indemnisé,
qui plus est sur un temps très court.