La visite médicale exigée par l’employeur pour intégrer la profession est supprimée.
Désormais, la vérification par un médecin agréé de l’aptitude aux fonctions d’enseignant, CPE, PsyEN, AED et AESH n’est plus un préalable à l’entrée dans le métier.
Désormais, la vérification par un médecin agréé de l’aptitude aux fonctions d’enseignant, CPE, PsyEN, AED et AESH n’est plus un préalable à l’entrée dans le métier.
Elle
constituait pourtant un des rares moments au cours de la carrière - et
mĂŞme souvent le seul pour de nombreux personnels - oĂą ces derniers
pouvaient bénéficier d’une visite médicale dans le cadre de leur
travail.
Si cette vérification était effectuée par un médecin agrée et non par un médecin du travail, elle était a minima une occasion pour les personnels rencontrant des problématiques de santé particulières de :
- faire le point sur leurs besoins ;
- connaître leurs droits en matière d’aménagement de poste ;
- être orientés, si besoin, vers les bons interlocuteurs auprès de l’employeur tels que le médecin du travail ou le correspondant handicap.
Aussi, supprimer la visite
médicale lors du recrutement des enseignants, CPE, PsyEN, AED et AESH,
c’est augmenter le risque de l’altération de leur état de santé faute de
prévention à l’entrée dans le métier.
Par
ailleurs, supprimer la visite médicale à l’embauche n’augure rien de
positif quant à la considération octroyée par l’employeur à la médecine
de prĂ©vention et ce, dans un contexte oĂą l’Éducation nationale peine Ă
recruter des médecins du travail et n’est pas en capacité d’assurer les
visites d’information et de prévention quinquennales.
Pour
le SE-Unsa, une médecine de prévention efficace est un droit pour les
personnels. En ce sens, le SE-Unsa exige notamment la mise en place sur
chaque territoire d’une équipe pluriprofessionnelle de santé (médecins,
infirmiers, psychologues du travail…) à hauteurs des besoins.