Parmi
les raisons d’une rémunération inférieure à d’autres métiers, la faible
indemnisation des psychologues de l’Éducation nationale est Ă
souligner.
Les PsyEN ne bénéficient en effet que d’une très faible valorisation financière des différentes missions qu’ils assument.
Une indemnité de fonction insuffisante et inégale
Au-delĂ
d’être la seule à être octroyée aux PsyEN, l’indemnité de fonction
reste basse et inéquitable. Si elle vient de connaître une récente
revalorisation (+ 55%) pour les PsyEN EDO, on est encore loin d’une
convergence avec celle de leurs homologues de la spécialité EDA.
Un exercice en Ă©ducation prioritaire non pris en compte
Les PsyEN EDO sont catégoriquement exclus de l’octroi de l’indemnité REP+ encadrée par l’arrêté du 28 juin 2021.
Pour
enrayer cette règlementation totalement discriminatoire, le SE-Unsa,
avec sa fédération l’Unsa Éducation, a saisi le Conseil d’État dans le
but de demander l’annulation des dispositions relatives au « mĂ©rite » et
permettre ainsi aux personnels exclus de la prime, dont les PsyEN EDO,
d’en bénéficier.
Une fonction de directeur de CIO trop peu valorisée
Les
directeurs de centre d’information et d’orientation (DCIO) sont
également fort pénalisés par une absence de reconnaissance de leur
métier pourtant essentiel au sein de l’Education nationale.
L’indemnité de charge administrative afférente à leur fonction n’a jamais été réévaluée…
Pour les personnels PsyEN et DCIO, le SE-Unsa exige donc plus d’équité quant à leur indemnisation des missions assurées.
Ouvrir
les droits à indemnisation lorsque ceux-ci sont injustement fermés,
rendre cohérente l’indemnisation de fonction pour des missions
équivalentes ou encore réévaluer toute indemnisation bloquée depuis trop
longtemps, sont des exigences légitimes que le SE-Unsa compte bien
faire entendre jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites !