Les
personnels itinérants, dont les psychologues de l’Éducation nationale,
se voient rarement rembourser en intégralité les frais kilométriques
engendrés par leurs déplacements professionnels.
Or
les prix des carburants ne cessent d’augmenter depuis quelques années
pesant toujours plus sur la dégradation du pouvoir d’achat des PsyEN.
Des conditions restrictives
Lorsque
l’employeur distingue les kilomètres réellement parcourus entre deux
écoles ou deux établissements et les kilomètres éligibles au
défraiement, il laisse la différence à la charge de ses personnels.
D’autre
part, les conditions de défraiement étudiées en résidence
administrative/résidence familiale ou encore en communes limitrophes,
sont autant de motifs de non éligibilité au remboursement.
Si
l’Unsa a récemment obtenu pour tous les fonctionnaires éligibles au
défraiement une revalorisation de 10% des taux de remboursement, les
conditions d’éligibilité doivent être revues.
Des enveloppes insuffisantes et tardives
Enfin,
les enveloppes budgétaires allouées au défraiement des PsyEN sont
rarement à la hauteur des frais réellement engagés et les remboursements
supplémentaires, quand ils sont finalement octroyés, interviennent bien
trop tardivement.
Parce
qu’il considère plus que légitime que les PsyEN soient défrayés à la
hauteur de leurs dépenses réelles pour leurs déplacements
professionnels, le SE-Unsa exige un abondement des enveloppes dédiées et
l’abandon de la condition de communes limitrophes, mais aussi la
simplification des procédures remboursement et l’accélération des mises
en paiement.